Sensibiliser les intervenant(e)s aux impacts de leurs croyances à l’égard du TDA/H, des jeunes et de leurs problèmes

Mise en contexte

Selon un rapport de l’INESSS publié en 2017, le Québec est LA province canadienne avec la prévalence la plus élevée de consommation de médicaments pour le TDAH au Canada chez les 6 à 25 ans, alors que selon l’Enquête sur la santé des jeunes du secondaire 23% des jeunes Québécois de 12 à 17 rapportent avoir reçu un diagnostic de TDAH par les professionnels de la santé (Traoré et collègues, 2018). Pourtant la prévalence mondiale du diagnostic est réputée être de 3 à 5% (Polanczyk et al. 2007; 2015). Cette situation est la conséquence de l’accroissement du nombre d’enfants et de jeunes qui reçoivent un diagnostic pour de mauvaises raisons, ce qui a pour conséquence qu’ils consomment des psychostimulants sans en avoir réellement besoin.

Les recherches ont démontré que les enseignant(e)s, les intervenant(e)s et les professionnel(le)s en milieux scolaires ont un rôle majeur à jouer dans le dépistage et l’identification de ces jeunes, mais n’ont pourtant pas nécessairement tous les outils pour le faire.

Quel est l’objectif de ce projet de transfert?

À partir des résultats issus de projets de recherche sur le TDAH, le but est de développer des outils destinés aux enseignant(e)s du primaire et aux intervenant(e)s. Ces outils viseront à sensibiliser aux impacts des croyances à l’égard du TDAH, des jeunes et de leurs problèmes. De manière générale, l’outil visera à aborder la question de la médicalisation des problèmes des jeunes.

Voici une infographie réalisée dans le cadre de ce projet!

La médicalisation des difficultés des enfants: le cas du TDA/H

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