Des études menées aux quatre coins du monde démontrent que le fait d’être né juste avant la date butoir de début de scolarisation et ainsi de faire partie des plus jeunes élèves de la classe (effet de l’âge relatif) augmente les chances d’obtenir un diagnostic de TDAH et de consommer des médicaments pour le TDAH. Ces études soulèvent des questions concernant les cas de faux-positifs et du possible surdiagnostic de TDAH qui pourraient être liés à l’étiquetage des enfants immatures. À cet effet, il apparait important de se pencher sur le rôle de l’école et de l’enseignant dans les inégalités d’étiquetage des enfants manifestant des comportements d’hyperactivité, d’impulsivité et d’inattention. Le présent projet s’inscrit sous l’axe 2 et vise, dans un premier temps, à tester l’effet de l’âge relatif dans un échantillon représentatif de la population des enfants canadiens; ensuite de déterminer quels facteurs individuels, sociaux, scolaires et provinciaux peuvent être en lien avec ces inégalités d’étiquetage.